FO Carrefour apprend avec stupeur dans les médias, sans aucune concertation préalable avec les organisations syndicales, que la direction s’engage unilatéralement sur les sujets de la santé au féminin.
Pour rappel, FO Carrefour revendiquait en 2020, dans le cadre de la négociation groupe de l’accord Égalité Femmes/Hommes, sur ces sujets sensibles. Jugés, à l’époque, par la Direction comme étant « hors cadre », alors même que l’Espagne légiférait sur ces éléments. En 2022, lors de la négociation groupe sur la Santé au Travail, une nouvelle fois la délégation FO renouvelait ses revendications sur ces thèmes, et essuyait une fin de non-recevoir de la part de la direction.
Que dire de cette année, où dans un grand nombre de NAO (Supply, SDNH …), nous sommes encore revenus autour de la table des négociations en portant ces revendications.
Enfin, la pseudo Organisation « Syndicale » de l’encadrement se gargarise de les avoir obtenu, alors même qu’elle a toujours été muette dans toutes ces négociations et ne manque pas de communiquer, par anticipation, en s’attribuant au passage tout le mérite des avancées sociales grâce aux indiscrétions de la direction à leur égard.
Le 12 avril 2023, une délégation FO Carrefour a été reçue par la direction France, à aucun moment elle ne l’en a informé. Le dialogue social chez Carrefour se limiterait-il uniquement à des sujets d’externalisation de magasins ou de restructuration sur les sièges ?
Il est évident, que tous ces sujets, portés depuis des années par FO, sont une avancée sociale pour les salariées de notre entreprise, nous ne contestons pas le bien fondé de la démarche bien au contraire, mais nous nous indignons sur la forme qui ressemble étrangement aux méthodes de l’exécutif de notre pays sur un autre sujet brûlant d’actualité. Au même titre que la prime « Macron » donnée sans aucune négociation en 2020, cette méthode de décision sans aucune concertation avec les organisations syndicales est inacceptable.