Début de la négociation à 9h30.
Intervention de Dominique Moualek sur les salaires
Pour cette Négociation Annuelle Obligatoire, la Direction devra répondre aux attentes des salariés en proposant une augmentation de salaire tenant compte de l’évolution de l’inflation, de l’augmentation du SMIC intervenue en novembre 2024, ainsi que des mesures visant à améliorer le pouvoir d’achat des salariés. Si lors de ces trois dernières années les augmentations ont permis de contenir l'inflation, celles de cette année doit permettre, non de contenir l'inflation, mais de renforcer le pouvoir d'achat des salariés.
FO demande dès à présent la reconduction, pour l’année 2025, des mesures suivantes, déjà mises en place lors de la NAO 2024 :
- Monétisation du Compte Epargne Temps
- Remise sur achat supplémentaire sur l’achat d’équipement de mobilité douce.
- Reconduction du Budget Fonds solidarité Carrefour.
Nous revendiquons :
- Une augmentation de salaire au 1er janvier 2025 prenant en compte l’inflation et l’augmentation du SMIC du mois de novembre 2024.
- Augmentation de la prime forfaitaire pour les seniors, équivalente à l’augmentation de salaire.
- La mise en place d’une clause de revoyure.
Intervention de Sylvain Mabit sur la médaille du travail
La médaille du travail, attribuée après plusieurs années de service, représente bien plus qu’une simple récompense. Elle symbolise la reconnaissance de l’engagement, du dévouement et du professionnalisme des salariés, qui contribuent activement à la réussite de l’entreprise.
Pourquoi FO revendique-t-elle, cette année encore, la mise en place de la médaille du travail ? Tout simplement parce qu’elle incarne une véritable reconnaissance envers les salariés.
Vous ne pouvez rester insensibles à cette demande, qui répond à une attente légitime de la part des salariés.
FO souhaite que cette revendication soit entendue et soutenue non seulement localement, mais aussi à l’échelle nationale chez Carrefour.
Cette équité de traitement permettrait d’aligner Carrefour sur d’autres entités du Groupe qui ont déjà instauré la médaille du travail, telles que :
- Market
- Promocash
- Proxy
La délégation Force Ouvrière
Intervention d'Émilie Le François sur les classifications.
Nous revendiquons un échelon d’ancienneté pour tous les niveaux dès 10 ans d’ancienneté
À ce jour, il faut 10 ans d’ancienneté pour les niveaux 1B, 15 ans pour les niveaux 2B et assistant de fabrication, et 20 ans pour les niveaux 3B et 4B afin d’obtenir un échelon d’ancienneté.
Pour FO, après 10 années de travail, tous les salariés, quel que soit leur niveau, ont acquis une expertise indéniable et ont démontré une fidélité précieuse pour l’entreprise.
C’est pourquoi FO revendique l’instauration d’un échelon d’ancienneté unique pour tous les salariés dès 10 ans d’ancienneté, indépendamment de leur niveau.
Cette mesure permettrait de valoriser la fidélité et la qualité du travail des salariés, de favoriser un climat social plus juste et équitable, et de renforcer l’engagement des salariés.
Cette reconnaissance est un levier essentiel de motivation et d’implication dans l’entreprise.
Intervention de Frédéric Jacezsko sur les oeuvres sociales
Nous revendiquons le passage à 1,5 % de la masse salariale pour la dotation du budget des œuvres sociales
La délégation FO revendique une revalorisation de 0,5 % du budget des œuvres sociales, portant ainsi sa dotation totale à 1,5 % de la masse salariale brute.
Les œuvres sociales jouent un rôle essentiel dans la qualité de vie au travail en offrant des avantages tels que des bons d’achat, des activités culturelles, sportives ou d’entraide. Une augmentation permettrait d’élargir les initiatives existantes ou d’en développer de nouvelles, répondant ainsi mieux aux attentes des salariés.
Avec la hausse du coût de la vie, les salariés subissent une pression financière croissante. Renforcer les œuvres sociales contribuerait à atténuer ces difficultés, en apportant un soutien concret au pouvoir d’achat.
Dans un contexte où la fidélisation des salariés et l’attractivité de l’entreprise sont primordiales, un meilleur budget dédié aux œuvres sociales constituerait un levier stratégique. Cela témoignerait également d’une reconnaissance tangible de l’engagement des salariés.
Les générations actuelles et futures attachent une grande importance à l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Un budget social bien doté répond à cette attente, rendant l’entreprise plus attractive et compétitive.
D'autres entreprises de taille similaire investissent davantage dans leurs œuvres sociales, soulignant ainsi une tendance croissante à privilégier le bien-être de leurs salariés. S'inscrire dans cette dynamique permettrait de renforcer le bien-être au sein de notre propre entreprise.
Enfin, une hausse de 0,5 % représente un effort budgétaire modéré, mais aurait un impact significatif sur la perception et la satisfaction des salariés.
Une telle augmentation, démontrerait que la direction met en pratique ses valeurs d’humanité et de solidarité envers ses employés, particulièrement en cette période difficile.
Intervention de Christelle Domont sur la remise sur achat
Dans le cadre de l'amélioration du pouvoir d'achat des salariés, FO revendique la pérennisation et l'augmentation de la remise sur achat.
- L'augmentation de la remise sur achat permettrait :
- De compenser l'inflation qui pèse sur le budget des salariés,
- De montrer que Carrefour valorise et soutient ses employés face à des conditions économiques difficiles,
- De renforcer l'attractivité de Carrefour en tant qu'employeur, en offrant un avantage tangible qui peut faire la différence face à ses concurrents.
- La pérennisation de cette remise permettrait :
- De garantir aux salariés une sécurité à long terme. Plutôt que d'être une mesure ponctuelle, la remise sur achat inscrite dans la durée contribuerait à une gestion plus sereine de leurs finances personnelles.
- Les avantages pour l'entreprise Carrefour sont :
- Une image de marque améliorée en tant qu'entreprise socialement responsable et soucieuse du bien-être de ses salariés,
- La fidélisation de ses salariés, qui deviendraient ainsi les premiers clients de l'entreprise,
- L'augmentation de la part de marché et du chiffre d'affaires.
Conclusion : La pérennisation et l'augmentation de la remise sur achat pour tous les salariés de Carrefour ne sont pas seulement des mesures sociales, justifiées par des impératifs éthiques, mais également un investissement stratégique pour l'entreprise. Dans un contexte de forte inflation des produits alimentaires, ces mesures s'avèrent essentielles pour répondre aux besoins des salariés tout en renforçant la compétitivité de Carrefour.
DOUBLEMENT DE LA REMISE SUR ACHAT POUR LES MOIS DE NOVEMBRE ET DECEMBRE
Les mois de novembre et décembre sont souvent des périodes de dépenses accrues, notamment en raison des fêtes de fin d’année. Force Ouvrière revendique le doublement de la remise sur achat pour ces deux mois, ce qui permettrait de renforcer le pouvoir d’achat des salariés et de favoriser leur fidélisation.
En effet, offrir des remises plus importantes pourrait inciter les salariés à effectuer leurs courses dans les magasins Carrefour, stimulant ainsi la consommation tout en soutenant directement le pouvoir d’achat des employés. Un tel geste renforcerait la motivation des salariés et leur sentiment de reconnaissance envers leur employeur.En somme, cette mesure s’inscrit dans une démarche de valorisation et de soutien au pouvoir d’achat des salariés.
APPLICATION DE LA REMISE SUR ACHAT A TOUS LES MODES DE PAIEMENT PROPOSES PAR CARREFOUR
FO revendique l'application systématique de la remise sur achat pour tous les modes de paiement associés à la carte Pass.
Aujourd'hui, Carrefour propose de nouveaux moyens de paiement qui ne sont pas inscrits dans nos accords concernant l’attribution de la remise sur achat.
FO demande que la notion relative à tous les modes de paiement soit intégrée dans nos accords d’entreprise, afin que la remise sur achat s’applique à tous les modes de paiement existants et futurs au sein de l’entreprise.
La délégation Force Ouvrière
Intervention de Moktar Bensahraoui sur les tickets restaurant.
Carrefour par le « Act for Food 2» prône des actions pour mieux manger.
Augmenter les tickets restaurant serait une action pour permettre aux salariés de mieux manger pendant leurs pauses.
La carte restaurant est devenue une habitude de paiement pour les salariés de Carrefour.
Face à la conjoncture actuelle, bon nombre d'entre eux l'utilisent pour alléger leurs dépenses personnelles et avoir accès à une sélection élargie de produits alimentaires.
Depuis 2016, le ticket restaurant chez Carrefour n’a pas été revalorisé alors que les prix des produits alimentaires ne cessent d’augmenter.
FO revendique donc une augmentation de la valeur faciale du ticket restaurant ainsi qu'une participation de la Direction à hauteur de 60 % de celle-ci pour tous les magasins.
Intervention de Valérie Pelage sur la prime d'engagement
Depuis plusieurs années, les salariés subissent des réorganisations permanentes. Ils doivent sans cesse faire plus avec toujours moins de personnel. Dans le même temps, la productivité n’a cessé d’augmenter, tout comme les bénéfices engrangés par les actionnaires.
Face à cette situation, FO revendique la mise en place d’une prime d’engagement, reconnaissant l’investissement des salariés et garantissant une répartition plus équitable des richesses au sein de l’entreprise.
Dans un environnement économique marqué par une forte concurrence, cette prime permettrait d’attirer et de retenir les talents. Elle constituerait un atout supplémentaire pour fidéliser les salariés et renforcer leur engagement.
Enfin, cette prime représenterait une véritable reconnaissance des efforts fournis par les salariés, s’inscrivant dans une logique gagnant-gagnant.
Intervention de Neila Bouallegue sur les niveaux d'ancienneté
Afin de reconnaître l'ancienneté de tous les salariés, FO demande la mise en place d'un échelon D pour tous les salariés 3C (technicien(ne) de fabrication, conseiller(e), et technicien(ne) des services financiers), ainsi que d'un échelon E pour tous les salariés de niveau 4D après 10 ans d'ancienneté.
FO revendique l'instauration de ces échelons pour garantir une reconnaissance équitable de l'engagement de chacun et assurer une égalité de traitement pour tous les niveaux.
Actuellement, certains niveaux bénéficient de progressions automatiques liées à l'ancienneté. Il est essentiel que tous les salariés, quel que soit leur niveau, aient accès à une reconnaissance juste et équitable de leur investissement et de leur contribution à l’entreprise, notamment en fonction de leur ancienneté.
FO demande la création d’un échelon supérieur afin de renforcer et promouvoir l'engagement de tous les salariés.
Intervention de Neila Bouallegue sur le niveau 3 au Pôle Services
Le pôles Service et Accueil a connu une évolution significative au cours des dernières années, avec des tâches de plus en plus nombreuses et complexes.
Historiquement, les missions de l'accueil étaient limitées au retour des marchandises, à l'information et au suivi des retours clients. Aujourd'hui, ces salariés gèrent 17 tâches majeures liées aux services clients, illustrant ainsi une montée en compétences notable.
Carrefour bénéficie de cette transformation en termes d'image, d'efficacité et de rentabilité. Cependant, malgré leur contribution essentielle et cette évolution de leurs compétences, les assistants et assistantes d'accueil restent classés au niveau N2.
Face à l’évolution du métier d’accueil et du pôle services, ainsi qu’à la responsabilité croissante et au nombre de tâches de ces salariés, FO revendique la mise en place d'un niveau N3 pour les salariés du pôle accueil et services.
Cette revalorisation de niveau est indispensable afin de répondre aux attentes légitimes des salariés et de reconnaître pleinement leur contribution professionnelle.
Intervention de Nadine Denuault sur les revendications Sièges
TICKETS RESTAURANTS
Les salariés des hypermarchés perçoivent un ticket restaurant par jour travaillé, pris en charge à hauteur de 50 %, soit 2,5 € par jour travaillé. En parallèle, les salariés des sièges ont constaté une augmentation des tarifs de la restauration, mais ne bénéficient pas d’un ticket restaurant par jour travaillé.
Les droits d’entrée relatifs à cette prestation sont une opération neutre, incluse dans la négociation de l’appel d’offres, et sont déductibles fiscalement.
Les NAO de cette année concernent environ 2 500 salariés des sièges, qui travaillent en moyenne 216 jours par an, soit environ 44 semaines. Ces salariés peuvent en grande partie bénéficier de 2 jours de télétravail par semaine, ce qui réduit le nombre de jours de présence sur site à environ 3 jours par semaine.
Le calcul suivant en découle :
44 semaines x 3 jours x 2 500 salariés = 330 000 jours.
FO revendique que la direction participe à la prise en charge des repas pris à la restauration sur site.
Par ailleurs, cette opération serait gagnant :gagnant : elle permettrait d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés tout en étant déductible du résultat imposable de l’entreprise, car il s’agit d’une charge d’exploitation.
RÉMUNÉRATION VARIABLE
La rémunération variable a pour objectif de stimuler, motiver, inciter et récompenser la performance du salarié en la liant aux résultats obtenus.
À ce jour, les agents de maîtrise des sociétés Carrefour Proximité, Promocash et Supply. bénéficient d’une rémunération variable annuelle (RVA) dans les enseignes
Cependant, lors des évaluations de compétences (ECC), des objectifs sont fixés pour les agents de maîtrise sans qu’aucune rétribution ne soit associée. Dans un souci d’harmonisation des accords et en conformité avec les articles du code du travail, FO revendique que les agents de maîtrise concernés par cet accord bénéficient d’une rémunération variable annuelle (RVA).
REMISE SUR ACHAT SUR L’ENSEMBLE DU PARC
Avec le passage régulier en location-gérance des magasins intégrés, les salariés des sièges ne peuvent plus bénéficier de la remise sur achat près de leur domicile.
Afin que ces salariés puissent continuer à effectuer leurs achats au sein du groupe et renforcer leur sentiment d’appartenance à l’enseigne, tout en contribuant à l'augmentation de la marge et des parts de marché, FO revendique qu’ils bénéficient, dans les mêmes conditions que les salariés de Carrefour des autres sociétés du groupe (Proxi, Supply…), de la remise sur achat sur l’ensemble du parc franchisé et en location-gérance (magasins market et hypermarchés).
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES
Chaque année, les NAO permettent la définition d’une enveloppe destinée à réduire les inégalités salariales, une obligation légale pour l’entreprise.
La loi se renforce en matière d’équité salariale entre les hommes et les femmes, notamment avec une directive européenne contre les inégalités salariales votée en juin 2023. Cette directive, qui doit être intégrée d’ici 2026 dans le droit français, vise à renforcer l’application du principe de l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes, en favorisant la transparence des rémunérations.
Cependant, il convient de noter que l’index Pénicaud ne fait pas l’unanimité. Le Haut Conseil à l’Égalité F/H juge qu’il ne répond pas pleinement à ses objectifs. Bien que cette directive puisse susciter des résistances chez l'employeur, la mise en place d’une enveloppe pérenne avec une augmentation annuelle témoignerait de l’engagement de la première entreprise privée de France à être pleinement en conformité avec la législation.
Cette année encore FO revendique la mise en place Budget de 300 000 euros pour réduire les inégalités salariales entre les femmes et les hommes.
Première proposition de la direction
Pour les niveaux 1B, 3B, 4A, 4B, 4C, 4D, une augmentation de 1,2 % :
- 0,8 % au 1er avril
- 0,4 % au 1e septembre
Pour les niveaux 2C, 3C, 3CTechniciens de fabrication une augmentation de 1,4 % :
- 0,8 % au 1er avril
- 0,6 % au 1er septembre
Pour les niveaux 1C, 2B, 2 assistant co, 3 (vendeurs) une augmentation de 1,6 % :
- 1 % au 1er avril
- 0,6 % au 1er septembre
Pour les cadres, revalorisation des minima au 1er janvier :
- 7A : 2 943 €
- 7B : 3 146 €
- 8 : 4 228 €
Toujours pour les cadres, la direction propose une augmentation minimale des salaires de 0,25 % (y compris les directeurs) ainsi qu'un budget complémentaire de 0,75 % afin de permettre des augmentations individualisées au 1er janvier.
La direction propose de conduire le dispositif de monétisation du CET.
La direction propose de revaloriser les primes forfaitaires versées dans le cadre des contrats senior de 1,2 % à partir de la date d'application de l'accord.
Pour l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la direction propose une enveloppe "Booster" de 250 000 €.
Mobilité douce : la direction propose de reconduire la remise sur achat supplémentaire de 10 % jusqu'au 31 mars 2026.
Cadres : la direction propose de reconduire en 2025 l'entretien sur la charge de travail.
Réponse de Dominique Moualek à la 1ère proposition de la direction
Cette première proposition ne fait que reconduire certaines mesures à durée déterminée en 2024.
Sur le salaire, que ce soit sur les montants ou les périodes d’attribution, cette proposition n’est pas acceptable. Enfin l’absence de propositions sur la remise sur achat est pour FO une anomalie que la Direction va devoir très vite corriger dans sa prochaine proposition.
Aucune réponse à nos demandes sur la reconnaissance par les échelons ancienneté et sur les pôles services et accueil.
En fait très peu de nos demandes ont été entendues. La Direction devra faire beaucoup mieux.
Deuxième proposition de la direction
Pour les niveaux 1B, 3B, 4A, 4B, 4C, 4D, une augmentation de 1,4 % :
- 1 % au 1er mars
- 0,4 % au 1er août
Pour les niveaux 2C, 3C, 3CTechniciens de fabrication une augmentation de 1,6 % :
- 1 % au 1er mars
- 0,6 % au 1er août
Pour les niveaux 1C, 2B, 2 assistant co, 3 (vendeurs) une augmentation de 1,8 % :
- 1 % au 1er mars
- 0,8 % au 1er août
Pour les niveaux 5 et 6 une augmentation de 1,4 % :
- 1 % au 1er mars
- 0,4 % au 1er août
Pour les cadres, revalorisation des minima au 1er janvier :
- 7A : 2 948 €
- 7B : 3 152 €
- 8 : 4 236 €
Toujours pour les cadres, la direction propose une augmentation minimale des salaires de 0,3 % (y compris les directeurs) ainsi qu'un budget complémentaire de 0,9 % afin de permettre des augmentations individualisées au 1er mars.
La direction propose de conduire le dispositif de monétisation du CET.
La direction propose de revaloriser les primes forfaitaires versées dans le cadre des contrats senior de 1,4 % à partir de la date d'application de l'accord.
Pour l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la direction propose une enveloppe "Booster" de 250 000 €.
Fonds de solidarité : la direction propose d'allouer un budget de 370 000 € pour 2025.
Mobilité douce : la direction propose de reconduire la remise sur achat supplémentaire de 10 % jusqu'au 31 mars 2026.
Cadres : la direction propose de reconduire en 2025 l'entretien sur la charge de travail.
Réponse de Dominique Moualek à la deuxième proposition de la direction
Cette deuxième proposition ne prend toujours pas en compte nos demandes et ne répond toujours pas aux attentes des salariés.
Nous vous l'avons dit en préambule, cette année les augmentations de salaire doivent permettre de renforcer le pouvoir d'achat des salariés et non pas uniquement de contenir l'inflation.
De plus la remise sur achat reste abandonnée et un retour à 10 % n'est pas acceptable.
De plus toujours aucune prise en compte sur la reconnaissance de l'ancienneté pour les niveaux concernés et rien sur la reconnaissance des métiers de Pôle Services et accueil.
Toujours très peu d'avancées sur nos revendications pour les salariés des Sièges.
Vous évoquez des avancées qui, pour FO, restent frileuses.
Vous comprendrez que, pour FO, votre deuxième proposition reste bien loin du compte.
Dernière proposition de la direction
Pour les niveaux 1B, 3B, 4A, 4B, 4C, 4D, une augmentation de 1,6 % :
- 1 % au 1er mars
- 0,6 % au 1er juillet
Pour les niveaux 2C, 3C, 3C Techniciens de fabrication une augmentation de 1,8 % :
- 1 % au 1er mars
- 0,8 % au 1er juillet
Pour les niveaux 1C, 2B, 2 assistant co, 3 (vendeurs) une augmentation de 2 % :
- 1 % au 1er mars
- 1 % au 1er juillet
Pour les niveaux 5 et 6 une augmentation de 1,6 % :
- 1 % au 1er mars
- 0,6 % au 1er juillet
Pour les cadres, revalorisation de 1,5 % des minima au 1er mars :
- 7A : 2 957 €
- 7B : 3 162 €
- 8 : 4 249 €
Toujours pour les cadres, la direction propose une augmentation minimale des salaires de 0,5 % (y compris les directeurs) ainsi qu'un budget complémentaire de 1 % afin de permettre des augmentations individualisées au 1er mars.
La direction propose la revalorisation de 20 € des primes de permanences encadrement et de reconduire en 2025 l'entretien sur la charge de travail.
La direction propose de conduire le dispositif de monétisation du CET.
Sur la classifcation, la direction propose de créer une échelon D pour les niveaux 3C Technicien(ne) de fabrication et 3C Conseiller(e) Technicien(ne) des services financiers après 15 ans d'ancienneté dans le Groupe.
La direction propose de revaloriser les primes forfaitaires versées dans le cadre des contrats senior de 1,6 % à partir de la date d'application de l'accord.
Pour l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la direction propose une enveloppe "Booster" de 250 000 €.
Fonds de solidarité : la direction propose d'allouer un budget de 370 000 € pour 2025.
Mobilité douce : la direction propose de reconduire la remise sur achat supplémentaire de 10 % jusqu'au 31 mars 2026.
La direction propose de revaloriser le complément du plafond de prime de vacances et de le porter à 2 300 € bruts pour l'année 2025.
Réponse de Dominique Moualek à la dernière proposition de la direction
C'est la proposition finale que vous nous présentez, vous évoquez avoir fait beaucoup d'efforts pour répondre à nos demandes. Nous n'avons certainement pas la même notion du mot "effort" : vos réponses sont loin des revendications portées par FO et de l'attente des salariés, que ce soit sur les salaires, sur les primes senior, sur les classifications, et bien évidemment sur l'absence de la remise sur achat ! De bien faibles efforts ont été réalisés sur l'ensemble de nos demandes, y compris pour les salariés des Sièges.
En l'état, votre ultime proposition ne répond pas au mandat qui nous a été donné : FO vous informe dès à présent qu'elle ne sera pas signataire de cet accord et qu'elle vous demande une réouverture des négociations.
Sans quoi, la première organisation syndicale de Carrefour Hypermarchés, comme elle l'a toujours fait, prendra ses responsabilités.
C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivi.